Sa citation
« Il n’y a point de chemin vers le bonheur. Le bonheur, c’est le chemin » Lao-Tseu – Philosophe
Pour Émilie, le bonheur ne doit pas résider dans l ’objectif que l’on atteint, mais sur la route qui mène à lui. Car finalement, « notre vie c’est le chemin », explique la coach. Il faut pouvoir prendre du plaisir tout au long de sa vie professionnelle et pas seulement lorsque l’on quitte le bureau.
Différences en entreprise, management intergénérationnel et communication saine… Les thèmes abordés dans le podcast
- Une communication saine et juste
Pour la coach des dirigeants, la communication passe essentiellement par l’authenticité. Être authentique c’est dire quand les choses vont mal. « Dire qu’il y a un problème, c’est le premier pas pour le traiter. Ne pas oser s’exprimer, finalement, ça participe à la solitude du dirigeant. »
- Les différences, une ressource trop peu exploitée
Hypersensibilité, handicap, haut potentiel sont tant de facteurs source d’exclusion, de peur ou d’incompréhension en entreprise. Pour Émilie Guibert, « la plupart des gens en décalage avec la majorité auront tendance à masquer leur problématique. » Un fait regrettable, puisque « la différence de l’un peut apporter ce qu’il manque à l’autre, et donc améliorer ses performances. » Emilie rappelle que les environnements pour performer sont eux aussi propres à chacun. « Quelqu’un de très performant dans une pièce isolée, ne le sera pas nécessairement dans un open space, et vice-versa. »
- Culture d’entreprise : un ensemble de règles pour jouer ensemble…
« Quand cela fait des années que l’on est habitué à un cadre, on ne l’explique plus. »
Chaque entreprise à ses règles. Certaines sont claires et exposées. D’autres sont plus informelles, et implicites : elles suscitent l’incompréhension entre les collaborateurs.
« Les valeurs d’une entreprise doivent être plus que de simples mots. Il faut les incarner, car les mots seront interprétés différemment par chacun. »
- 4 générations et tant de vision du travail
« Beaucoup de jeunes pensent se tromper de voie, ils se trompent seulement d’entreprise.» Émilie Guibert souligne l’importance du management intergénérationnel, car chaque génération ne donne pas le même sens au travail.
Les babyboomers : Je vis pour le travail.
La génération X : Je travaille pour vivre.
La génération Y : Je travaille pour m’épanouir.
Les millénials : Ma vie commence quand je quitte le bureau.