La Santé de la femme, de l’homme et de la biodiversité pour fil rouge
Lors de sa fondation en 1993, Léa Nature est spécialisée dans la phytothérapie, c’est-à-dire l’utilisation de plantes médicinales à des fins thérapeutiques. Pour Charles Kloboukoff, son fondateur, il s’agit de promouvoir des alternatives naturelles à l’agrochimie, en favorisant des plantes et des produits naturels bénéfiques pour la santé.
Deux ans plus tard, sa femme, Catherine Kloboukoff, impulse le développement du bio. Il n’aura de cesse, depuis, de s’étendre à chacune des activités du groupe, dans les domaines de l’alimentation, la santé, les cosmétiques et les soins de la maison.
En octobre 2019, le groupe Léa Nature va plus loin et devient entreprise à mission environnementale. Protéger la santé des femmes, des hommes et de la planète s’installe au coeur même de l’entreprise et entre dans les statuts. Pour Hugo Faivre, directeur des Relations et des Ressources humaines, c’est la preuve que ces “objectifs vont plus loin que les considérations économiques”.
La philanthropie environnementale
Léa Nature s’impose petit à petit dans le paysage des fabricants de produits biologiques et naturels, et s’investit dans la cause environnementale, aux côtés de la Fondation pour la Nature et l’Homme et de l’association Générations Futures. De plus, 18 marques de Léa Nature ont adhéré au collectif mondial 1% for the Planet et font du groupe un véritable mécène pour la nature et la biodiverstité. En reversant 1% de leur chiffre d’affaires à des associations de protection de l’environnement, les marques de Compagnie Léa Nature ont contribué à soutenir près de 2200 projets environnementaux, soit plus de 16,5 millions depuis 2007 (à fin 2021).
Pour Hugo Faivre, l’entreprise va aujourd’hui plus loin et “fait partie des précurseurs“ en construisant ”la gouvernance du futur”. Depuis 2020 en effet, Charles Kloboukoff organise la transmission progressive de son entreprise au “Fonds de soutien aux initiatives citoyennes utopiques et solidaires”, le FICUS. Ce fonds de dotation d’intérêt général va recevoir peu à pe le contrôle du capital de Léa Nature.
“Se déshériter de son vivant est une démarche profonde, d’abord déstabilisante, puis enthousiasmante” raconte Charles Kloboukoff. Selon le directeur des Relations et des Ressources humaines, Hugo Faivre, “ce dispositif permet de sécuriser la transmission de l’entreprise, de la protéger de toute velléité de rachat ou d’inquisition externe”. Une volonté farouche d’indépendance et d’engagement social et environnemental.
Engager les collaborateurs
Le DRH y voit là une nouvelle preuve de l’engagement authentique de Léa Nature. “Il n’y a jamais une intention qui ne parte pas d’une profonde sincérité, de fortes convictions environnementales et considérations humanistes”.
Il croit en “l’esprit pionnier” de l’entreprise, et en son point d’honneur à “faire-savoir”. Dès le recrutement, Hugo Faivre recrute des personnes intéressés par la biodiversité et sa préservation, et place la communication au coeur de l’entreprise : “il faut animer au quotidien pour être crédible dans nos engagements”.
En plus de la communication autour des actions mises en oeuvre par et grâce Léa Nature, le groupe entreprend un grand travail de sensibilisation et de formation. Il invite même les collaborateurs à s’engager dans leur quotidien grâce à l’instauration d’un congé solidaire. “Depuis 2019, il est possible d’utiliser ses projets acquis, auprès des partenaires. L’ensemble des frais d’organisation et de logistique sont pris en charge par Léa Nature” explique Hugo Faivre.
Des congés qui apportent selon lui autant au collaborateur qu’à l’entreprise qui bénéficie en retour “d’une ouverture sur le monde rafraichissante, et les collaborateurs reviennent avec une dose de peps inimaginable qui rayonne dans les services”.